Un profil majoritairement féminin et senior
Le profil des répondants est marqué par une forte représentation féminine : 65 % sont des femmes, contre 32 % d’hommes. Ce déséquilibre suggère un intérêt plus prononcé des femmes pour la thématique de la laine.
Côté tranches d’âge, les participants se répartissent de manière variée, avec toutefois une forte concentration parmi les plus de 55 ans : 28 % ont entre 55 et 64 ans, et 21,3 % sont âgés de 65 ans ou plus. Les jeunes adultes (18-24 ans) représentent 22 %, tandis que les 25-34 ans restent peu représentés (2,3 %). Les 35-44 ans comptent pour 8,7 % et les 45-54 ans pour 17,7 %.
Des habitudes différenciées selon l’âge et le genre
Le sondage met en lumière des différences nettes dans la consommation de laine en fonction des générations et du genre.
Chez les 18-24 ans, près de la moitié ne portent que rarement, voire jamais, de laine. Ces jeunes privilégient la seconde main, sans pour autant exprimer un attachement fort à cette matière. Les 25-34 ans, plus curieux et engagés, s’intéressent aux produits transformés et au marché de l’occasion.
Les 35-54 ans, quant à eux, consomment davantage de laine, achetant à la fois du neuf et du seconde main, avec une attention portée au rapport qualité/prix. Enfin, les 55 ans et plus sont les plus fidèles à la laine, qu’ils achètent principalement neuve, tout en s’ouvrant à l’upcycling ou au don, avec une forte sensibilité à la durabilité.
Les femmes se démarquent également par une consommation plus diversifiée (neuf, seconde main, upcycling), tandis que les hommes privilégient largement l’achat neuf.
La laine, une valeur sûre
La perception de la laine reste très positive. Elle est largement associée à la durabilité et à la chaleur, deux qualités jugées essentielles et motivant l’achat.
La notion de qualité domine toutes les tranches d’âge, au-delà des effets de mode : la laine est perçue comme une matière de confiance, une valeur sûre, plus que comme une simple tendance.


Un attachement lié à la transmission
Un lien clair se dessine entre le port de vêtements en laine hérités et l’achat régulier de nouveaux articles, particulièrement chez les 55 ans et plus. Cette corrélation souligne une dimension affective forte : la laine s’inscrit souvent dans une logique de transmission, de patrimoine textile et de durabilité.
Dans cet esprit, donner une seconde vie à un manteau en laine, c’est prolonger son histoire. Grâce à notre programme de recyclage, les manteaux que vous ne portez plus peuvent être transformés en accessoires uniques et durables. Chaque pièce raconte une nouvelle histoire, fidèle à l’âme du vêtement d’origine.
C’est notre manière d’allier mémoire, créativité et engagement écologique — et de faire vivre la laine autrement, pour longtemps.
Des freins persistants à lever
Bien que la laine soit une matière reconnue pour sa qualité, sa durabilité et son élégance, elle reste parfois perçue comme chère, difficile à entretenir, ou encore peu confortable. Ces idées reçues, souvent cumulées, peuvent freiner l’achat de produits en laine par les consommateurs, même informés.
Conscients de ces perceptions, nous poursuivons nos efforts pour mieux accompagner nos clients, notamment à travers des conseils d’entretien et des explications pédagogiques sur la juste valorisation de nos vêtements et accessoires.
Une matière en phase avec les valeurs écologiques
L'engagement écologique devient une motivation d’achat de plus en plus marquée. En effet, 28% des répondants citent l’écologie comme raison principale d’achat des vêtements et accessoires en laine. Ces consommateurs sont particulièrement attentifs à l’origine des matières et lisent fréquemment les étiquettes pour vérifier la traçabilité des produits. Bien que l’intérêt pour la durabilité soit fort, peu de participants au sondage connaissent notre programme de recyclage de manteaux en laine (caban, duffle coat), que nous avons lancé en 2021. Un défi majeur reste donc à relever : mieux faire connaître nos initiatives innovantes et écoresponsables.
